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Résumé de ma thèse

(13/12/1996 au LAPTH, Annecy-le-Vieux, France) La théorie des interactions faibles contient une interogation majeure : pourquoi les bosons de jauge W+, W- et Z ont ils une masse? Plusieurs modèles existent pour l'expliquer et ces modèles ont souvent des conséquences mesurables dans des expériences. Nous avons donc étudié les implications de modéles au delà du Modèle Standard dans la désintégration Z ==> gamma gamma gamma. Le modéle le plus simple contient une particule, le boson de Higgs, et de prochains accélérateurs vont tenter de découvrir s'il existe. Néanmoins cela ne suffira pas pour comprendre le mécanisme à l'origine des masses des W+/- et du Z. Parmis les interactions nécéssaires pour réaliser cette brisure de symétrie, il y a des interactions à plusieurs bosons de Higgs. Il est alors nécéssaire de mesurer ces couplages pour essayer de comprendre ce mécanisme. Nous avons donc montré que l'interaction à trois bosons de Higgs peut être raisonnablement mesurée dans le cadre des futurs projets d'accélérateurs linéaires à trés haute énergie. Pour arriver à ce résultat nous avons mené une étude phénoménologique approfondie de plusieurs processus. Les processus gamma gamma ==> W+,W-,H,H et e+e- ==> nu_e, anti-\nu_e, H,H nous ont intéressé en particulier. Au sein de cette étude nous avons utilisé de nouvelles jauges dérivées des jauges de fond qui ont montré un grand intéret. L'utilisation de fonctions de structure a permis de bien reproduire des résultats exacts et de mettre en évidence la dominance de la fusion de W longitudinaux dans les processus précédents. Nous avons cherché dans quelle mesure ce type d'approximation pourraît être améliorée, et nous avons fait de nombreuses remarques sur les limites de validité de ce type d'approximation.